Yanis tient une boutique dans cette belle ville chargée d’histoire. Une épicerie fine – bar à vin. Plutôt exiguë (attention aux sacs à dos), mais bien agencée.
Après un ou deux passages, le lien s’établit facilement. Il faut dire qu’il est très avenant et d’humeur toujours joviale.
Au cours d’une discussion, et peut-être intrigué de notre présence un peu longue dans la ville, il nous demande ce qu’on fait dans la vie. On lui raconte alors où on en est, le périple qu’on a projeté, ce qui nous anime, la réalité de Dieu et les fruits que l’on peut en voir ici et là.
Il nous partage aussi ses croyances, son éducation.
À la fin, Hélène lui propose de prier pour lui.
Il accepte, avec simplicité.
Tout en jetant un œil par derrière au cas où un client arriverait, on demande alors la bénédiction divine pour lui.
Ainsi que pour sa famille, sa santé, qu’il puisse voir Dieu tel qu’Il est vraiment, et enfin pour sa boutique, qu’elle puisse prospérer.
Le lendemain soir, nous le croisons et il nous dit qu’il a eu beaucoup de clients, qu’il n’a pas arrêté de la journée. Nous lui rétorquons, dans un sourire entendu :
– Hé oui, tu te rappelles, on avait prié pour ça !