Mimie vivait sur un bateau.
Craintive, elle ne se plaisait pas avec les hommes. Un jour elle explora la terre ferme, muée par une attirance somme toute bien naturelle.
Sa maîtresse, paniquée un matin de ne plus la voir réapparaître, vint me confier son angoisse. Je lui répondis, sans filtre, que j’allais demander à Dieu de nous aider. Elle a souri un peu embarrassée.
Sensible à la détresse de cette femme, je me chargeais de cette mission et demandais au Seigneur dans mon coeur : Jésus, si ça a du sens dans la vie de cette personne que son chat soit retrouvé maintenant, alors montre-moi où chercher.
Je quitte alors mon bateau voisin, et emprunte le ponton qui grimpe jusqu’à la terre. Il y a tellement de lieux où elle pourrait être cachée ! L’un de ces immeubles ? Cette poubelle ? Un bateau ?
Dans ma tête, une pensée se fixe : aller voir à l’auberge de jeunesse non loin de là. J’entre alors à la réception, et questionne la personne qui m’accueille :
« Auriez-vous vu un petit chat blanc, pas bien grand ?
– Non, non, rien qu’un chat roux, un gros matou.
– Êtes-vous sûre ? On la cherche depuis deux jours.
– Ah maintenant que vous le dites, le matou roux joue avec un chaton, son grand ami depuis peu de temps.
– Un chaton blanc ? C’est sûrement elle, elle est toute petite ! »
Ni une ni deux, tout le monde s’active, on appelle la directrice qui habite à côté, puis la maîtresse qui était partie travailler.
Et quelques heures plus tard, Mimie est repérée, ma voisine de bateau rassurée.
A-t-elle vu la main de Dieu ? Je ne sais pas.
Moi, j’ai obéi à Sa voix en moi.
H.
Merci d’être tous les deux de belles personnes aimantes et sensibles à la souffrance humaine et même à celle de nos amis les bêtes que l’Eternel soutient les uns comme les autres comme le dit le psalmiste… Le Seigneur Jésus vous tient la main.